Sam et Stéphane, deux amis d'enfance, conçoivent avec passion des skis haut de gamme. Soumise à une rude concurrence, leur entreprise est en péril. Pour la sauver, ils se lancent dans un pari fou : qualifier Sam aux Jeux Olympiques d'hiver sous la bannière du pays d’origine de son père, l'Algérie. Au-delà de l'exploit sportif, ce défi improbable va pousser Sam à renouer avec ses racines.
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1. Vision positive de l’immigration,
2. Humour,
3. Émotion.
« Good luck Algeria » est aussi bien un film sur le sport, sur le ski et la compétition, qu’un film sur la gestion d’entreprise et sur les difficultés économiques. C’est aussi un film sur la famille, les rapports père-fils, sur les racines, sur l’identité, sur l’héritage culturel et familial, qui traite de biculturalisme. Il raconte l’histoire d’un homme qui va renouer avec ses racines et représenter un pays d’origine qu’il connaît mal.
Festivals :
Ouverture Festival « arte mare » de Bastia
Festival de Montpellier
Festival de L'Alpes d'huez
Festival Les Vagamondes, Mulhouse, Palace
Festival sport et ciné,Institut Lumière, Lyon
Festival Maghreb "si loin si proche", Cabestany
Ouverture Festival de Mamers (Sarthe)
Festival d'Aubagne
Festival d'Ales
Samir et Stéphane dirigent une entreprise de fabrication de skis. Les deux amis d’enfance se réjouissent : leur société a décroché un gros contrat avec le champion du monde de ski de fond. Cela tombe à point nommé pour Samir, car sa femme Bianca est enceinte d’un deuxième enfant. Kader, le père de Samir, éprouve une grande fierté pour la réussite de son fils. Le vieil homme parle sans arrêt du terrain qu’il possède en Algérie, sur lequel poussent des oliviers.
Mais le contrat avec le champion du monde est annulé suite à une holding des grands groupes de ski. Le dépôt de bilan menace l’entreprise de Samir et Stéphane. C’est alors que Stéphane a une idée : inscrire Samir à la compétition de ski de fond des Jeux Olympiques sous le drapeau de l’Algérie, le pays d’origine de Kader. Ceci afin de concourir avec les skis qu’ils fabriquent, pour leur faire une importante publicité. Samir refuse catégoriquement : il n’a plus le niveau qu’il avait dans sa jeunesse, il ne pratique plus et il ne peut pas représenter l’Algérie, lui qui ne parle même pas arabe. Mais face aux risques d’un rachat de leur société qui signifierait des licenciements parmi leurs employés, il finit par dire oui. Le Comité International Olympique accepte de verser vingt mille euros à la Fédération de ski Algérienne pour soutenir Samir dans sa démarche.
L’entraînement commence. Stéphane supervise la remise en forme de Samir, mais il n’est plus le sportif qu’il était dans sa jeunesse. Bianca, à qui Samir n’avait rien dit pour ne pas l’inquiéter, apprend qu’ils sont au bord de la faillite. Stéphane vend la mèche et raconte leur projet de Jeux Olympiques, qu’elle désapprouve farouchement. Kader lui est fou de joie que son fils représente l’Algérie lors de cette prestigieuse compétition.
Mais il faut déjà se qualifier lors d’une course de niveau mondial en finissant le parcours en moins d’une heure. N’ayant eu aucune nouvelle de la Fédération de ski algérienne, Samir et Stéphane se débrouillent tout seuls pour inscrire Samir à la course et se rendre à la compétition. Une équipe de tournage s’intéresse au cas de Samir – c’est la première fois qu’un skieur représente l’Algérie en compétition. Un reportage est tourné sur lui, mais Samir met plus d’une heure à finir le parcours et n’est pas qualifié.
Les fêtes de Noël arrivent et Kader se déguise en père Noël pour ses petits-enfants. Samir découvre que son père lui a légué le terrain d’oliviers en Algérie, ce qui provoque la colère de sa sœur qui se sent dépossédée, car elle n’hérite de rien. Kader, qui retourne régulièrement en Algérie pour cultiver son terrain, pense que son fils va prendre le relais à sa mort. Mais pour Samir, il en est hors de question : bien qu’il représente l’Algérie aux Jeux Olympiques, il refuse d’aller « au bled ».
L’entreprise de Samir et Stéphane est au bord du gouffre, ils doivent annoncer à leurs employés qu’ils ne pourront temporairement pas verser leurs salaires. Samir perd le moral et sa progression à l’entraînement est minime. Ses parents partent pour l’Algérie au moment où a lieu la compétition suivante. Samir fait la rencontre d’un skieur congolais et d’un skieur sud-africain qui acceptent d’utiliser les skis qu’il fabrique avec Stéphane pour la compétition. Samir commence bien la course, mais fait une chute dans un virage et voit ses espoirs de qualification de nouveau s’évanouir. Et les skieurs congolais et sud-africain ne sont pas assez prestigieux pour relancer leur entreprise.
Stéphane veut abandonner et revendre la société. Samir décide de partir en Algérie pour récupérer les 20 000 euros que la Fédération de ski algérienne lui doit, afin de maintenir l’entreprise à flot jusqu’à ce qu’il arrive à se qualifier. Arrivé en Algérie, rien ne se passe comme prévu. Samir doit faire face à la corruption des membres de la Fédération et il ne peut récupérer que 2 000 euros sur les 20 000 qu’il espérait.
Perdu dans ce pays auquel il n’est plus connecté, il décide de rendre une visite à ses parents et gagne les terrains montagneux où vit sa famille, composée de paysans. Son père l’accueille avec joie et Samir renoue avec des cousins et des oncles qu’il n’a pas vu depuis de très nombreuses années. Mais un conflit familial surgit autour du terrain de Kader : la famille vivant en Algérie estime que si Samir ne compte pas cultiver le terrain, alors il revient à ses cousins, car qui cultive la terre la possède. Samir, furieux qu’on tente d’enlever à son père ce terrain qu’il affectionne tant, se dispute avec ses cousins.
Le soir même, Samir avoue à sa mère qu’il est au bord de la ruine. Le lendemain, il se retrouve seul dans la maison familiale. Il part à la recherche de ses parents et retrouve toute sa famille qui s’est partagée le terrain des oliviers avec l’accord de Kader. Celui-ci rassure son fils : c’est dans l’ordre des choses. Ce qui compte pour le vieil homme, c’est que ses enfants aient le choix, qu’ils puissent être à la fois Français et Algériens. Il a vendu le terrain à ses frères et cède l’argent à son fils, 17 000 euros, afin qu’il puisse remettre son entreprise à flot.
Samir revient en France. Stéphane et lui décident de tout faire pour que Samir se qualifie pour les Jeux Olympiques, afin de rendre hommage à Kader. Lors de cette dernière course de ski de fond, Samir va au bout de lui-même et parvient cette fois à finir le parcours en moins d’une heure.
« Je voulais raconter que la mixité c’était quelque chose de positif », Farid Bentoumi.
Farid Bentoumi est né en France en 1976. Après des études en arts et communication et de nombreux voyages, il devient acteur, puis met en scène et co-écrit plusieurs pièces.
Il réalise « El Migri », un documentaire sur sa famille franco-algérienne, puis trois courts métrages : « Un autre jour sur terre », « Brûleur » et « Un métier bien ». « Good luck Algéria », sorti en 2016, est son premier long métrage.
Sous une photographie solaire aux couleurs chaudes, trois gamins algériens courent après leurs petites voitures sur roulettes construites avec des bouteilles. La frénésie de l’enfance est alors soulignée par l’utilisation de la caméra portée. Samir fait partie de ces trois enfants, mais il y a une barrière entre lui et ses cousins, celle de la langue : « laisse tomber, notre cousin ne comprend pas l’arabe ». Peut-on être Algérien sans parler l’arabe ? Pour Samir, l’Algérie n’est pas son pays, il est totalement déconnecté de cette culture. « Arrête de me voir comme un Algérien » dit-il même à son ami Pascal. Samir vit en Haute-Savoie et la photographie froide des pistes enneigées contraste avec la photographie solaire de l’ouverture du film en Algérie. Ce sont deux lieux totalement opposés.
C’est l’histoire d’un personnage qui ne comprend pas l’arabe et qui un jour doit représenter son pays d'origine dont il est totalement déconnecté. Pourtant, lorsque Samir enfile la combinaison de ski aux couleurs de l’Algérie pour la première fois, il ne peut s’empêcher de s’admirer dans le miroir et de prononcer un « wow ». En représentant l’Algérie pour la compétition de ski de fond des Jeux Olympiques, ses origines le rattrapent. Il est alors tiraillé entre l’héritage de son père venu d’Algérie et la vie qu’il mène en France, loin de la culture du « bled ». Ce conflit identitaire est relayé dans les dialogues. Lorsque Samir contacte le Comité Olympique International et qu’il dit ne pas savoir s’il y a une fédération de ski algérienne, on lui répond : « vous êtes bien Algérien ? » A l’ambassade, lorsque Samir veut faire son passeport, l’employé lui dit « tu es Algérien quand ça t’arrange », et quand on lui reproche de ne même pas parler l’arabe, Samir répond : « l’Algérie on s’en fout, ce qui compte c’est les skis Duval ».
Mais lorsque sa fille se fait traiter de « sale arabe » à l’école pour avoir exhibé le maillot de l’Algérie, nous comprenons (alors que Samir est encore dans le déni) que ses origines l’ont rattrapé, qu’il n’est plus simplement français, mais franco-algérien. C’est le paradoxe du personnage qui voudrait renier ses origines mais se retrouve à porter les couleurs de l’Algérie pour les Jeux Olympiques : « ça veut plus rien dire un Algérien un peu français, dit-il à sa femme, moi je te dis pas que t’es une Française à moitié italienne ».
La famille de Samir est multiethnique. Son épouse est d’origine italienne, son père est algérien et sa mère est française. A travers le couple de Samir et Bianca, ce sont deux immigrations ayant eu lieu à des époques différentes qui se répondent (immigration algérienne et italienne). Le réalisateur Farid Bentoumi a voulu raconter une imagerie positive de l’immigration, en mettant en scène cette famille heureuse et aimante qui fête Noël en déguisant Kader, le père de Samir, en Père Noël. Kader est de ceux qui ont sacrifié une part de leur existence dans le labeur pour offrir à ses enfants, nés sur le sol français, la possibilité de réussir, et surtout, d’avoir le choix. « Je me fiche des questions d’intégration » dira-t-il à son fils, « on s’est battus pour que toi et ta sœur ayez le choix ».
Pour Kader, sa patrie reste l’Algérie : « ici j’ai trois poireaux, au bled j’ai 1200 oliviers ». Son terrain où sont plantés ses oliviers revêt une importance cruciale pour le vieil homme. Ces arbres représentent le lien avec son pays d’origine : ses racines. Si Kader désire ardemment que Samir prenne le relais et s’occupe de l’entretien du terrain et des plantations, c’est parce qu’il veut que son fils conserve le lien avec l’Algérie, qu’il entretienne leur histoire, qu’il accepte son héritage. Lors de la fête de Noël, Samir découvre que son père a mis les terrains à son nom, ce qui provoque la colère de sa sœur qui n’hérite de rien. « C’est comme ça là-bas, c’est les hommes qui héritent » lui dit sa mère, « essaye de comprendre ». Ce qui est vécu par la sœur comme une injustice en France est un fait culturel banal en Algérie.
Car la diversité des cultures c’est aussi des différences de vision des rapports humains et matériels. Samir en mesure la portée lorsque ses cousins d’Algérie veulent récupérer le terrain de Kader, qui est trop vieux pour le cultiver. Samir a une vision occidentale : pour lui, le terrain appartient à son père qui a travaillé pour l’obtenir, et il est interdit de le lui prendre. Pour ses cousins algériens, « celui qui ne cultive pas la terre ne la possède pas ». L’Algérie est une terre étrangère pour Samir, il n’en possède pas les codes. Il est tenu à distance de la culture algérienne, car il ne maîtrise pas la langue (il ne peut pas dialoguer avec ses cousins, il essaye de parler arabe mais le serveur ne le comprend pas). Il fait l’expérience de la corruption algérienne en récupérant seulement 2 000 euros sur les 20 000 qu’il était venu chercher, et comprend le fossé qui sépare l’Algérie de l’Occident en apprenant que son cousin a appelé sa fille Jihad et son fils Oussama. Volé par la fédération et dépossédé par ses cousins, l’Algérie ne pourrait être pour Samir qu’une terre hostile, s’il n’y faisait pas l’apprentissage de son héritage culturel.
En côtoyant ses cousins, en les aidant au marché, en redécouvrant son père au sein de sa famille algérienne, Samir retrouve une partie de son identité. Bien qu’il n’ait jamais remis en cause son appartenance à la société française, bien que ce retour aux origines ne provient pas d’un déficit identitaire, Samir comprend qu’il porte en lui un héritage, redécouvre une famille perdue de vue, prend conscience qu’il a aussi une place ici, en Algérie. Kader insistait pour que son fils le rejoigne au bled, pour qu’il se rende compte de la richesse d’avoir le choix entre deux pays, celle de pouvoir être à la fois Français et Algérien.
Au final, le père vend ses terrains à ses frères et Samir découvre une oliveraie transformée en petit coin de paradis alors que toute sa famille algérienne y cultive les olives. Le père décide de donner une partie de l’argent de la vente à Samir, mais pense aussi à la sœur. Les uns et les autres, comme le préconisait la mère de Samir, doivent « essayer de comprendre ». Se comprendre les uns les autres malgré les différences culturelles, c’est peut-être le grand message de « Good luck Algeria ». Ne pas être dans un jugement influencé par sa propre culture, mais être capable de se mettre dans la tête de l’autre et d’accepter qu’il ait une vision différente des choses. C’est ce que fait la mère de Samir, qui a appris l’arabe et s’est adaptée aux codes de l’Algérie. Kader décide, après la dispute de la fête de Noël, d’être finalement enterré en France, dans un carré musulman. En prenant cette décision, il finit par accepter définitivement la France comme sa seconde patrie. Lui aussi a deux pays.
Le film débute donc comme une comédie pour petit à petit glisser vers une réflexion sur la double nationalité. Il se compose de deux parties distinctes, celle qui se déroule dans les Alpes françaises et celle qui se situe en Algérie. La première partie s’étend sur plusieurs mois dans la vie du personnage, tandis que la seconde en Algérie est condensée sur deux jours. Bien que le temps que Samir passe en Algérie soit très court, le réalisateur met en scène des plans plus longs, plus lents, pour donner la sensation que le temps s’est comme ralenti par rapport à la partie française du film où le personnage est toujours dans l’urgence, celle des entraînements, celle de la course où il faut faire le parcours en moins d’une heure, celle de la faillite de son entreprise. D’un pays à l’autre, la perception du temps a changé, la manière de l’appréhender n’est pas la même ; le temps est « culturellement différent ». La rapidité, l’urgence de la partie française favorisent le rythme de la comédie, tandis que la lenteur plus installée de la partie algérienne fait naître l’émotion.
L’énergie du film repose beaucoup sur l’utilisation de la caméra portée, en plan rapproché longue focale, c’est-à-dire que les personnages sont souvent cadrés de près avec un arrière-plan flou, ce qui met en valeur leurs visages et leurs réactions. Le format « scope », avec les bandes noires horizontales en haut et en bas de l’écran, mettent en valeur les paysages enneigés de Savoie et solaires de l’Algérie. Le rythme du film épouse celui du personnage : dans l’entreprise de fabrication de ski (et notamment pendant le générique de début), nous sommes dans l’action, beaucoup d’images, de gros plans (des éléments filmés de très près), se succèdent dans un montage dynamique renforcé par une musique rockabilly entraînante. Le voyage en Algérie est un moment de découverte, le cadrage s’élargit pour perdre Samir dans la ville d’Alger qui lui est étrangère, puis le faire exister au sein des paysages de la campagne algérienne.
Au contraire, lors des courses de ski, nous sommes proches de Samir, en longue-focale (arrière-plan flou) pour concentrer notre attention sur son visage et souligner son effort. Le son de son souffle est mis en avant pour nous immerger dans sa lutte et dans la compétition. Car « Good luck Algeria » est aussi un film sur le dépassement de soi. Les Jeux Olympiques sont parcourus de ces histoires d’amateurs ayant voulu relever le défi. Ahmed Boughéra El Ouafi, Algérien lui aussi, ouvrier chez Renault à Billancourt, parfaitement inconnu du public, avait réussi à se classer septième au marathon des Jeux Olympiques de Paris en 1924. Samir, lui, est prisonnier de son défi : l’importance que cela prend aux yeux de son père lui interdit d’abandonner, il doit aller jusqu’au bout.
C’est le sens de la dernière course qu’il fait pour se qualifier aux Jeux Olympiques. L’entreprise est sauvée, mais c’est pour son père qu’il fait cette course. Il faut faire gagner l’Algérie, et la gagner. Farid Bentoumi n’a pas voulu raconter un conflit identitaire à travers une histoire stigmatisante (banlieue, racisme, chômage, etc). Son personnage est un Français « comme les autres » qui a des problèmes avec sa petite entreprise,« comme les autres ». Le conflit est intérieur ; Samir devait renouer avec son héritage pour retrouver une richesse perdue et redécouvrir sa famille. A la fin, il brandit fièrement le drapeau algérien, preuve d’une double-nationalité enfin embrassée.
– Quelle est la relation de Samir avec son pays d’origine au début du film ?
– Pourquoi l’entreprise de Samir et Pascal est-elle en danger ?
– Pourquoi Kader, le père de Samir, veut-il que son fils hérite de son terrain en Algérie ?
– Quelle est la réaction de Samir lorsqu’il apprend que ses cousins veulent récupérer le terrain de son père ? Quelles sont les deux visions qui se confrontent ?
– Pourquoi Samit décide-t-il de mener la dernière course de ski de fond à la fin du film ?
– En quoi peut-on dire que « Good luck Algeria » est un film sur le dépassement de soi ?
– En quoi peut-on dire que le film véhicule une image positive de l’immigration ?
Pour aller plus loin, consultez les dossiers thématiques en lien avec le film :
– « Good luck Algeria » est inspiré d’une histoire vraie : celle du frère du réalisateur qui a concouru sous les couleurs de l’Algérie dans la compétition de ski de fond pour les Jeux Olympiques de 2006.
– Le réalisateur Farid Bentoumi voulait donner une image positive de l’immigration. Après un documentaire sur sa famille qu’il considérait comme raté, il a décidé d’aborder la question sous l’angle de la fiction avec « Good luck Algeria ».
– Les critiques ont beaucoup comparé le film de Farid Bentoumi au film culte « Rasta Rockett ».
– Faute de neige en France, l’équipe du film a dû décaler le plan de travail cinq jours avant le début du tournage ! Ils sont alors partis en Italie où ils ont filmé sur de la neige artificielle. Mais encore une fois, la neige manquait et l’équipe est allée en Autriche pour filmer les scènes de ski. Par la suite, l’équipe s’est déplacée au Maroc en raison de problèmes de sécurité en Algérie. Ils ont fini par retourner en Algérie trois mois plus tard pour tourner les scènes dans la ville d’Alger.
– Le frère du réalisateur, dont l’histoire a inspiré le film, a fait les doublures de ski de l’acteur Sami Bouajila qui interprète Samir. L’acteur s’est tellement entraîné avec acharnement à skier pendant le tournage qu’il a fini par ne plus avoir besoin de doublure.