Le commencement

Cet été, Amina, 16 ans, part en colonie de vacances pour la première fois. En se liant d’amitié avec Jessica, Amina se retrouve au cœur d’un triangle amoureux, qui va la pousser à un point de non retour.

Public ciblé: 
Âge suggéré à partir de 12 ans
Genre: 
Drame
Durée: 
28 minutes
Langue: 
Français
Date de sortie: 
2012
Réalisateur / Réalisatrice: 
Guillaume Tordjman
Comédiens: 
Oulaya Amamra
Brigt Bikindou
Jisca Kalvanda
Production: 
1000 Visages

Regardez le film sur Viméo.

 

Contactez la société de production :

1000 VISAGES

31 rue Henri Barbusse 91170 Viry-Châtillon

01 69 45 47 65

http://www.1000visages.fr

holta@1000visages.fr

mathilde@1000visages.fr

 

Consultez la page Unifrance du film.

1. Un parfum de vacances,

2. Un film qui sort les jeunes des quartiers,

3. Les actrices Oulaya Amarra et Jisca Kalvanda (vues dans « Divines »).

Même en vacance, loin des cités, la question de la « réputation » et du « respect » reste d’une importance capitale pour les jeunes personnages du film. « Le Commencement » porte un regard inquiet sur la violence contenue chez ces ados, en la mettant en parallèle avec la naissance du sentiment amoureux.

Festivals :

Festival de Cannes (Cannes, 2012) : lauréat du palmarès Banlieuz’art

Festival international de cinéma iranien en exil (Paris, 2012) : sélection officielle

Festival Cinébanlieue (Saint-Denis, 2012) : Prix Talents en court Digimage

Festival Génération Court (Paris, 2012) : Prix du Public et Grand Prix du Jury

Festival international « L’ombre d’un court » (Jouy-en -Josas, 2013) : sélection jeunesse

Festival Ciak Junior International (Cortina, Italie, 2013) : Prix du Meilleur groupe d’acteurs

Festimaj (Rabat, Maroc, 2013) : lauréat pour le jeu d’acteurs

Festival d'Agadir Cinéma et Migrations (Maroc, 2014) : sélection officielle

C’est l’été, Amina a 16 ans. Elle rejoint, pour la première fois, une colonie de vacances et se lie d’amitié avec Jessica. Rapidement, une complicité se tisse aussi avec Brigt, le meilleur ami de Jessica. Complicité qui devient une attirance qu'Amina et Brigt n’osent pas avouer.

Mais ce sentiment amoureux qui naît entre Amina et Brigt n’est pas pour plaire à Jessica, qui est secrètement amoureuse de son meilleur ami. Elle fait alors courir la rumeur qu’Amina a « parlé sur » les garçons de la colonie de vacances, qui décident de piéger Amina pour se venger.

Guillaume Tordjman est né à Créteil en 1984. Il suit la formation d’acteur du Cours Florent et accumule les petits rôles jusqu’en 2009 où il intègre l’association « 1000 Visages ». Il y acquiert des compétences techniques et part à New York pour réaliser son premier court métrage, sélectionné au festival de San Francisco. Il tourne « Le Commencement » en revenant en France, avec 1000 Visages.

C’est l’éternelle histoire de l’été. Une colonie de vacances, une amourette qu’on s’avoue par les yeux mais qu’on n’ose pas se dire avec les mots, la plage, la mer.

Mais dans ce contexte estival, la violence peut surgir. C’est tout d’abord une violence des mots : la jalousie de Jessica, pour le sentiment amoureux naissant entre Amina et Brigt, la pousse à faire croire aux garçons de la colonie qu’Amina les a insultés, qu’elle a « parlé sur eux ». Et les mots que Jessica met dans la bouche d’Amina sont violents, parce qu’ils touchent à la réputation.

Et dans le petit groupe des gamins de la colonie de vacances, la réputation est cruciale. Les gamins portent en eux un souci des « on-dit » hérité d’un ailleurs, au-delà des limites de la plage, au-delà des limites des vacances, qui vient de leur quotidien, de la vie de tous les jours. Le « manque de respect » que Jessica attribue à Amina invoque, immédiatement, une violence qu’ils portent en eux, et qui menace de se déclencher, si on appuie sur les mauvais boutons. Jessica les connaît, elle sait quels mots employer pour les pousser à faire mal, à punir.

Une violence physique découlera de cette violence des mots. Une fureur aveugle qui conduira au décès d’Amina, lynchée par le groupe de garçons qui la bat à mort, pour avoir proféré des mots interdits, même ici, sur cette plage éloignée de leur quotidien. Ce quotidien n’est pas montré, mais « Le Commencement » en parle en filigrane, il l’évoque sans le citer directement. Ce quotidien invisible constitue le sujet du film.

Il y a des lueurs d’espoir dans ce tableau pessimiste : Amina et Brigt qui s’aiment par le regard, sans se le dire, et surtout, une battle de rap qui fait intervenir La Fontaine et Baudelaire, comme pour montrer qu’il y a aussi de la noblesse dans le rap et une véritable sensibilité chez ces jeunes, quand ils se sentent libres de ne pas être jugés.

- Quel poids, quelle force, quelle importance ont les mots dans ce film ?

- Quels sont les éléments universels dans le film ? Quels sont au contraire les éléments spécifiques aux personnages ?

- Selon vous, le rap est-il une forme de poésie ?

- « Le Commencement » est né d’un stage organisé par l’équipe de l’association 1 000 Visages.

- Houda Benyamina, réalisatrice du film « Divines » (Caméra d’Or Cannes 2016 et César du Meilleur Premier Film 2017) est intervenante sur le film, elle est créditée comme « Directrice artistique ».

- Oulaya Amamra, qui joue Amina dans le court métrage, a remporté le César du Meilleur Espoir Féminin 2017.

- Guillaume Tordjman, le réalisateur du film, est l’organisateur de « La soirée des réalisateurs » qui a lieu à Paris et permet à de jeunes réalisateurs de projeter leurs films devant des professionnels