JB, jeune prodige de 16 ans, est le dernier à intégrer le centre de formation où évoluent les plus grands espoirs du ballon rond. Entre l’amitié, la compétition, les rivalités et son attirance pour Lila, une jeune fille passionnée de street art, JB va devoir se battre malgré le lourd secret qui pourrait l'empêcher d'atteindre son rêve.
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1. Plongée immersive dans l’univers des jeunes espoirs du football,
2. Suspense accrocheur,
3. Intensité du jeune acteur Paul Bartel.
Le football professionnel est le reflet de la diversité française et les jeunes joueurs du film n’échappent pas à cette règle : c’est un collectif riche de ses différentes identités culturelles. Entre camaraderie, rivalités et premiers émois adolescents, « Les petits princes » pose la question du risque et du sacrifice : jusqu’où doit-on aller pour vivre son rêve ?
Sélections :
Festival International du Cinéma Indépendant de Buenos Aires, Argentine
Festival du Film Français de Richmond, Etats-Unis
French Cinepanorama de Hong Kong, Chine
Récompenses :
Prix cinéma 2013 de la Fondation Diane et Lucien Barrière
Best Director Award du Chelsea Film Festival (New York, 2013) pour Vianney Lebasque.
Nominations César 2014 :
Meilleur espoir masculin pour Paul Bartel
Lorsque Jean-Baptiste, dit JB, découvre qu’il a une malformation cardiaque qui l’empêche de rejoindre le centre de formation sportif où transitent les jeunes espoirs du football professionnel, il décide de falsifier les documents du médecin et de poursuivre son rêve. Gardant sa maladie secrète, il quitte la ferme familiale et commence l’entraînement auprès d’un vieux coach sévère qui est secondé par Reza, un homme qui a raté sa carrière de footballeur.
JB découvre des jeunes d’origines diverses avec qui il doit former une équipe soudée. Mais les rivalités sont fortes, car tous ne parviendront pas à passer pro. JB est moqué à cause de sa famille d’agriculteur par Selim et Nimo, et ses talents naturels de footballeur créent des jalousies dans l’équipe. Heureusement il peut compter sur son camarade de chambre, Elmalah, avec qui il se lie d’amitié. Selim, lui, vit dans l’ombre de son grand-frère qui est une star du football.
Un soir, JB se rend à une fête avec ses camarades et y retrouve Lila, qu’il a rencontrée au lycée. Mais Nimo et Steve décident de lui tendre un piège en faisant manger à JB un gâteau cuisiné avec de la marijuana. Le jeune footballeur prodige rentre alors dans un état de transe et avoue son problème cardiaque à Elmalah. Le lendemain a lieu un match important, mais JB subit le contrecoup de son ingestion de drogue et entraîne la perte de son équipe.
JB décide alors d’intensifier son entraînement, sous l’égide de Reza qui prend le jeune homme sous son aile et le coache en secret. Il tente de lui enseigner l’importance de l’esprit d’équipe. A côté de sa vie au centre de formation, le jeune homme accompagne Lila dans ses virées pour coller ses œuvres de Street Art sur les murs de la ville.
Nimo, vexé par une remarque de JB dans les vestiaires, profite d’un jogging en solitaire du jeune prodige pour l’agresser. JB décide de ne rien dire. Un nouveau match a lieu, où sont conviés les proches des joueurs, mais JB est relégué au banc des remplaçants. Quand Selim se blesse à la jambe, il est appelé sur le terrain et parvient à faire gagner son équipe.
L’entraînement et les matchs se poursuivent et JB brille de plus en plus. Mais Elmalah s’inquiète pour son ami dont le cœur peut lâcher à tout instant. Lorsqu’un joueur professionnel fait un malaise en direct pendant un match retranscrit à la télévision, JB prend peur lui aussi et simule une blessure à la jambe pour éviter l’entraînement. Lors d’une soirée d’artistes street art dans un squat, JB prend son courage à deux mains et embrasse Lila. Il retourne dans sa famille pour les vacances mais ne supporte plus la vie d’agriculteur menée par son père et s’enfuit après une dispute. Il se réfugie chez Reza.
L’internat au centre de formation reprend. Elmalah s’éloigne de JB, car il ne supporte pas de voir son ami mettre sa vie en danger en continuant l’entraînement malgré son problème cardiaque. Selim décide de jeter l’éponge, mais le vieux coach le convainc de rester.
Suite au malaise du joueur professionnel en direct, la Fédération de football décide de faire passer des examens du cœur à tous les joueurs, y compris les jeunes en formation. Se sentant piégé, JB se rend chez Lila, et ils font l’amour pour la première fois. Il convainc un camarade du lycée de se faire passer pour lui lors de l’examen médical, mais Reza soupçonne quelque chose. Le père de JB lui rend visite, ils se réconcilient.
Un match oppose l’équipe des juniors à des joueurs plus expérimentés. L’occasion de se faire repérer par des sélectionneurs. Mais Elmalah refuse de faire la passe à JB pendant le match pour préserver son ami. JB le convainc qu’il est prêt à tout pour continuer à jouer, malgré ses problèmes au cœur. Elmalah et JB recommencent à jouer en équipe et JB parvient à marquer.
Mais lorsqu’il se relève, il est au bord du malaise. Il quitte le terrain et se fait remplacer. Reza le retrouve inconscient dans les vestiaires et parvient à le réanimer. JB lui avoue son secret, mais l’implore de ne le dire à personne. JB est prêt à risquer sa vie pour poursuivre son rêve.
Le temps s’est écoulé et JB est passé professionnel. Son père ainsi que ses anciens camarades sont venus le soutenir pour son premier match en ligue 1. Le coach et Reza sont là aussi, fiers. JB rentre sous un tonnerre d’applaudissement. Sa carrière durera un peu plus de trois ans.
Vianney Lebasque étudie le montage à l’Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle basée à Paris. Une fois diplômé, il réalise des court-métrages avant de tourner des clips et des making of.
Son premier long-métrage, « Les petits princes », sort en 2013. Vianney Lebasque est alors âgé de trente-deux ans. Son projet suivant est la série télévisée « Les grands » qu’il co-écrit et réalise et qui est diffusée sur OCS.
Une moto fonce à travers les champs. Jean-Baptiste, un adolescent est au volant, l’air désespéré. Lentement, il cesse de guider l’engin. La moto sort de la route à pleine vitesse et atterrit dans un champ. Dès cette introduction, le ton est donné : JB est prêt à jouer avec sa vie, il est épris d’un désir de mort. Allongé dans le champ suite à sa chute, il hurle de désespoir tandis que la caméra le film d’un point de vue supérieur, en « plongée », dans un cadrage large, pour faire sentir le poids écrasant du destin sur le personnage.
Commence alors pour JB une aventure sur la corde raide, où sa malformation du cœur peut le rattraper à chaque fois qu’il joue au football et s’entraîne. Cette santé précaire, cette instabilité de la situation qui peut chavirer à tout moment, se traduit à l’image par une utilisation largement majoritaire de la caméra portée.
Cette caméra portée, instable, qui donne la sensation d’un équilibre fragile, peut adopter le point de vue subjectif de JB. Lors de la fête, alors que JB vient malgré lui d’ingérer de la drogue, le réalisateur nous fait rentrer dans la tête de son personnage en traduisant ses sensations à l’image : le montage, déconstruit, utilise des « jump cuts », c’est-à-dire qu’on a une impression de « saute » entre les images, et la caméra tangue autour de JB pour traduire sa désorientation. Le lendemain, lors de son premier match, il subit le contrecoup de la soirée : les images débutent avec un léger floutage et la caméra continue de tanguer dés qu’elle filme Jean-Baptiste.
Ces scènes viennent montrer comment l’équilibre fragile de JB peut vaciller à tout instant. Lors du dernier match au centre de formation, alors que JB est sur le point de faire un malaise après avoir marqué un but, la caméra tangue à nouveau, le flou devient proéminent dans l’image, et la manière dont cette scène est filmée renvoie à celle où JB était sous l’effet de la drogue : soudain, il n’a plus la maîtrise de son corps.
« Les petits princes » est l’histoire d’un jeune homme qui prend conscience de sa propre mortalité. Et qui choisit de la braver malgré tout. Au début du film, JB brûle le papier qui atteste de sa malformation du cœur. Les flammes montent de l’évier et brûlent devant le reflet du jeune homme dans le miroir. Par cet acte, JB accepte le risque de se consumer, d’aller jusqu’au bout de sa démarche mortelle. De jouer avec le feu.
Se construit alors un « équilibre du risque », fait de probabilités – comme celles dont discutent JB et Elmalah, son compagnon de chambre, pour leurs exercices de maths. « J’avais plus de chance de faire un malaise que j’en avais d’être capitaine » dira JB à son ami lors de leur dernier match. Pour Jean-Baptiste, devenir maître de son destin signifie défier les statistiques.
Car JB est prêt à tout pour réaliser son rêve et devenir un footballeur professionnel. Quitte à se sacrifier. La dernière scène du film montre sa réussite, qui est totale. Acclamé, JB apparaît sur le grand écran du stade, comme une star. Pourtant la musique, « Dust it off » du groupe The Do, a une sonorité très mélancolique, qui contraste avec ce que nous raconte la scène. C’est que chaque match de JB pourrait être le dernier. Chaque instant passé sur le terrain peut signer sa fin.
Mais si le film était centré uniquement sur JB, il se serait appelé « Le petit prince ». Or, le titre est au pluriel. Car comme le dit Reza, le coach assistant, « un très bon joueur c’est celui qui rend son équipe meilleure », qui sait jouer « collectif ».
Le collectif est l’une des thématiques importantes du film. Le football est un sport qui casse les frontières sociales : JB vient de la campagne agricole, d’autres viennent de quartiers défavorisés, Elmalah et Nimo sont d’origine togolaise, le brassage ethnique et culturel est fort. Cette équipe junior diverse et issue de l’immigration, fédérée par le sport, dresse un portrait de la France d’aujourd’hui. Le coach senior n’a de cesse que de répéter à ses poulains la nécessité de jouer collectif. Son face-à-face avec les adolescents - celui du personnage mais aussi celui d'Eddy Mitchell qui l’interprète – réunit deux générations qui souvent sont éloignées l’une de l’autre.
Mais le milieu du sport reste un milieu de compétition, et il n’y a pas de places pour tout le monde. Le réalisateur Vianney Lebasque investit un lieu peu connu du sport national : le centre de formation qui prépare les footballeurs professionnels de demain. Beaucoup d’appelés et peu d’élus. Jalousies et rivalités sont le lot quotidien de JB qui doit subir les remarques désobligeantes de Nimo, Selim et Steve qui l’appellent « Jambon-Beurre », manière de le renvoyer à ses origines rurales et de multiplier les allusions à sa blancheur de peau.
Jean-Baptiste dénote au milieu de cette équipe métissée, par sa peau laiteuse et sa blondeur. Cette blondeur, clin d’œil au « Petit prince » de Saint-Exupéry, contamine l’image : la photographie du film (c’est-à-dire la couleur des images) prend la plupart du temps une teinte jaune/dorée, et le maillot que les joueurs qui participent au match portent, est jaune également.
Malgré les rivalités, l’esprit collectif va prendre le dessus. Lors du dernier match, c’est à partir du moment où Elmalah accepte de faire la passe à JB que l’équipe commence à gagner. Personne ne peut vaincre en jouant « perso ». Le football est un sport de passes, d’attention portée à l’autre, de confiance. Un sport où l’ego est contre-productif. JB, au même titre qu’Elmalah ou que n’importe quel joueur de son équipe, fait partie d’un « tout ». Malgré les rivalités, les différences sociales et culturelles, l’équipe de football doit fonctionner comme un seul homme. A la fin du film, lorsque JB est acclamé dans le stade, ses anciens coéquipiers sont là pour le soutenir. La réussite de JB n’est pas qu’une victoire individuelle, tous semblent avoir gagné à travers lui et l’esprit d’équipe persiste.
Les petits princes du film de Vianney Lebasque sont des adolescents, ils ont un pied dans l’enfance et l’autre dans l’âge adulte. Leurs émois tournent principalement autour des filles. Lorsque JB apprend qu’il doit passer un nouvel examen du cœur piloté par la fédération, il sent l'étau se refermer sur lui. C'est un personnage qui vit dans l'urgence, car tout peut s'arrêter à chaque instant pour lui. C'est dans cette urgence de vivre qu'il couche pour la première fois avec Lila. La scène est filmée dans un clair-obscur qui travaille le noir dans l'image, apportant une touche sensuelle et intime tandis que le son est atténué, laissant la place à une musique douce et atmosphérique. Il y a une forme d'élévation dans cette scène : la scène d'amour avec Lila permet à JB de franchir un cap dans sa maturité. Il est prêt à faire ses choix en toute conscience et connaissance de cause.
Le centre de formation fonctionne comme un internat, les garçons vivent ensemble, en autarcie, dans un monde sans fille. Il faut donc s'échapper du centre de temps en temps, à la faveur de fêtes adolescentes, pour vivre sa jeunesse. C'est l'occasion pour nos petits princes de découvrir une classe sociale aisée qui renvoie au milieu « people » qui entoure l'univers du football. Lorsque JB, accompagné d'Elmalah, vient s'excuser pour avoir brisé un vase pendant la fête, une reprise d'une musique du compositeur Enio Morricone sort des enceintes. Cela donne une dimension « western » à la scène (Enio Morricone a composé les musiques de films de western célèbres, notamment ceux de Sergio Leone), il y a comme une défiance. C'est un face-à-face entre deux classes sociales.
Lors de la soirée, une lumière jaune très prononcée donne une teinte dorée à la grande maison. Cette lumière jaune/or traduit le rêve que représente cette classe sociale favorisée aux yeux des jeunes du centre de formation qui viennent de milieux modestes, des quartiers défavorisés ou de la campagne. C’est à cette vie qu'ils aspirent : richesse et célébrité.
A l’opposé de cette grandiloquence, le père de JB est un paysan terre-à-terre qui aime les choses simples, et qui ne comprend pas les ambitions et les aspirations de son fils, comme JB ne comprend pas comment son père peut apprécier la vie à la ferme. Le dialogue est coupé, il y a confrontation, opposition entre la ville et la campagne. JB n’est pas un très bon élève à l'école mais refuse de devenir agriculteur comme son père. Le football semble être sa seule chance de changer de condition sociale.
Reza deviendra une seconde figure du père pour JB. Le coach assistant a perdu la garde de sa fille, JB prend alors la place d'un fils. Une relation filiale s'instaure : en formant JB au football, Reza lui transmet également des valeurs. Reza accompagne JB dans son passage à l'âge adulte, il est un repère dans son parcours initiatique.
« Les petits princes » est un film de rencontres. Vianney Lebasque réunit des univers opposés : banlieues des villes et territoires ruraux, milieux modestes et milieux aisés (Elmalah sort avec la jeune femme qui habite la grande maison). Le milieu de l'art rencontre aussi celui du sport, à travers la pratique du street art de Lila. Lors de la soirée « squat » où des artistes de rue exposent leurs œuvres, la lumière change, elle prend une teinte verte, pour exprimer le fait que c'est un milieu dont JB ne connaît pas les codes, où il peine à trouver sa place. Mais c'est lors de cette scène qu'il embrasse pour la première fois Lila et à travers leur relation, football et street art se trouvent réunis, ils coexistent.
Il fallait donc qu'il y ait réconciliation entre JB et ses origines rurales, puisque le film s'établit dans une logique de réunification des contraires. Le père de JB emmène son fils dans un grand restaurant, pour le mettre face à ses aspirations de grandeur et lui enseigner à ne pas confondre ce qui est grand, avec ce qui est superficiel. Ils se retrouvent à manger un sandwich « Subway », qui est la marque inscrite sur les maillots de la fédération : le père entre dans l'univers de son fils en goûtant au sandwich industriel - à l'opposé de son travail d'agriculteur - qui sponsorise les jeunes du centre de formation. Lors de cette scène, la caméra, pudique, prend de la distance : ce moment appartient aux personnages, la caméra leur laisse leur intimité. Les rapports entre parents et enfants sont plus fragiles, plus dans les non-dits, ils se vivent dans une forme de distance, à contrario de la relation que JB mène avec Lila où nous plongions dans leur intimité, très près des corps, lors de la scène où ils font l'amour.
La réconciliation a définitivement lieu lors de la dernière scène : c’est le nom de son père (et pas celui de sa mère comme c’était le cas auparavant) qui est inscrit sur le maillot de Jean-Baptiste, qui assume enfin l’endroit d’où il vient.
Un match de football est déterminé par des instants décisifs : passes, placements, dribbles ; le bon geste technique au bon moment peut faire la différence et donner la victoire. Ce geste est mis en valeur par les nombreux ralentis, qui permettent une meilleure lisibilité de l’action, qui subliment la technique des joueurs, leur chorégraphie collective. La dynamique accélération/ralentissement de l'image favorise une immersion sensorielle et souligne ces gestes décisifs exécutés par les joueurs qui déterminent l'issue d'un match.
Lors de la soirée avec les artistes de rue, le ralenti de l'image renvoie à la manière de filmer les matchs de football. C'est un match qui se joue là-aussi, Elmalah avait comparé plus tôt la drague avec une partie de football. Lila danse avec un artiste de rue, JB est en train de perdre le match. L'image ralentit : c'est l'instant décisif. JB doit saisir l'occasion. Il embrasse Lila comme il marque des buts : le bon geste, au bon moment.
Dans la scène finale, lorsque JB est acclamé dans le stade, le flou redevient présent à l’image, des points lumineux abstraits se dessinent : pour JB, ce moment est vertigineux. Mais le flou était également une signalétique esthétique pour signaler le malaise, le cœur de JB qui le fait flancher. Le vertige du succès est donc intimement mêlé au vertige du malaise. Chaque irruption du flou dans l’image peu signer le glas du personnage.
Peu importe, la caméra s’élance vers le ciel : le rêve a été réalisé.
– Comment comprenez-vous le titre du film ?
– Qu’est-ce qui fait un très bon joueur selon Reza ? Pourquoi ?
– Pouvez-vous tisser des parallèles entre le personnage de Jean-Baptiste et le personnage du « Petit prince » écrit par Saint-Exupéry ?
– Pourquoi Selim et Nimo traitent-ils Jean-Baptiste de « Jambon Beurre » ?
– En quoi peut-on dire que le film est fédérateur ?
– Quels univers opposés réunit le film ? Par quels moyens ? Pouvez-vous citer des scènes ou des situations du film ?
– Pourquoi JB est-il en conflit avec son père ?
– Que pensez-vous du risque que prend JB pour jouer au football ? A-t-il raison ?
Pour aller plus loin : consultez le dossier thématique "Football et immigration en France" réalisé par le MuséeNational de l'Immigration.
– Le réalisateur Vianney Lebasque s’est inspiré de son propre parcours : adolescent, il se destinait au football avant de se réorienter vers le cinéma suite à une blessure.
– Une partie du film a été tournée au Camp des Loges, le centre de formation du PSG.
– Les scènes de football sont réalisées sans doublure et sans trucage. Les acteurs qui ont été choisis avaient tous un bon niveau avant le tournage et ont été coachés par Julien Derobe, ancien entraîneur de la section Jeunes du Paris Saint-Germain.
– Paul Bartel, le jeune acteur qui incarne JB, avait joué auparavant dans le téléfilm « Fracture » et dans le long-métrage « Les géants ».
– Les œuvres street art de Lila dans le film sont en réalité celles de l’artiste Fred Le Chevallier, un dessinateur qui expose ses œuvres en les collant dans les rues de Paris.