Jean-Gabriel, marié et père de trois enfants, vit de petits boulots et passe son temps au bar PMU du coin. Un jour, pour faire plaisir à sa fille, il promet un peu vite à toute la famille de les emmener en vacances au ski. Seul problème : cette fois-ci, s’il ne tient pas sa promesse, sa femme le quitte. Il va devoir faire preuve d’une imagination sans limite pour y parvenir…
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1. Comédie « feel good »,
2. Personnages attachants,
3. Propos social derrière l’humour.
« La première étoile » contribue à dépasser les préjugés sur la banlieue et sur la diversité en faisant la promotion du vivre-ensemble à travers l’histoire d’une famille antillaise qui part en vacances au ski. Un regard bienveillant et affectueux est posé sur ces personnages qui vivent un choc culturel et social en découvrant la montagne pour la première fois.
Festival international de comédie de l’Alpe d’Huez :
Grand Prix du jury
Prix du Public
Jean-Gabriel, pilier du PMU de son quartier, parieur invétéré qui perd tout son argent dans les courses hippiques, enchaîne les petits boulots sans grande motivation. Susie, sa femme, est fatiguée d’être la seule à travailler et d’entendre Jean-Gabriel faire des promesses qu’il ne tient jamais à leurs trois enfants.
Un jour, c’est la promesse de trop : Jean-Gabriel assure à ses enfants qu’ils partiront au ski pour les vacances de Pâques. Susie le met alors en garde ; cette promesse-ci, il devra la tenir. C’est le début d’un véritable marathon pour Jean-Gabriel qui doit organiser un séjour au ski bien au-delà de son budget. Nettoyages de pare-brises au bord de la route, déménagements, récupérations de vêtements d’hiver dans l’immeuble, Jean-Gabriel redouble d’inventivité pour mettre sur pieds le voyage avant le début des vacances.
Pourtant il ne parvient pas à réunir la somme nécessaire, la faute à des paris malheureux. Son couple est au bord de la rupture : Susie décide de ne pas les accompagner à la neige afin de prendre le temps de réfléchir. Jean-Gabriel se résout alors à convier sa mère, dite « Bonne Maman », en vacances avec eux, dans l’espoir secret qu’elle paye une partie du séjour une fois la famille sur place.
La famille part donc au ski, à bord d’une voiture customisée empruntée à un ami de Jean-Gabriel. En pleine nuit, la voiture tombe en panne au milieu d’une route enneigée. Une dépanneuse vient les tirer d’affaire mais le pare-choc de la voiture s’abîme dans la manœuvre. La famille découvre la blancheur des paysages montagneux recouverts de neige et gagne le chalet qu’ils ont réservé. Les propriétaires, les Morgeot, sont surpris lorsqu’ils découvrent qu’ils ont loué à une famille d’antillais, et bien qu’ils essaient de le dissimuler, les préjugés prennent le dessus.
Pour économiser de l’argent, Jean-Gabriel ne loue que deux paires de ski pour les cinq membres de la famille. Les enfants doivent donc alterner les glissades et partager chaussures et matériel, pendant que Bonne Maman tricote au milieu de la piste. Yann, le fils aîné, a bien compris que son père n’a pas l’argent pour la location du chalet et rentre en conflit avec lui, mais commence à s’adoucir quand il fait la rencontre d’une jeune fille. Bonne Maman s’essaye au tire-fesse, chute et se laisse traîner sur le sol par le mécanisme.
Le soir, au chalet, Jean-Gabriel hésite face au formulaire pour candidater à La Poste. Il a besoin d’argent, mais a des rêves de radio dans la tête. Il décide de ne pas remplir le formulaire. Tous les soirs, en cachette, Bonne Maman appelle Susie pour lui raconter le séjour, tandis que cette dernière refuse de répondre à Jean-Gabriel.
L’apprentissage du ski se poursuit. Ludo, le plus jeune de la fratrie, maîtrise rapidement les bases, tandis que Yann enchaîne les chutes et que Jean-Gabriel tente encore de réussir un « chasse-neige ». Un matin, la famille découvre que les malheurs de la voiture se poursuivent : un tronc d’arbre s’est encastré dans le pare-brise, ce qui va provoquer des dépenses supplémentaires. Madame Morgeot, que Jean-Gabriel a réussi à éviter jusqu’alors, revient à la charge pour avoir son argent. L’étau se resserre et Jean-Gabriel se remet à parier, oubliant de récupérer Ludo qui l’attend. Ce dernier est reconduit chez lui par monsieur Morgeot, qui se lie d’amitié avec l’enfant et lui propose de l’inscrire pour passer sa première étoile.
Jean-Gabriel a une nouvelle fois perdu son argent aux courses. Soûl, perdu dans la nuit, il déambule dans la neige pendant que sa famille s’inquiète et prévient la gendarmerie. Il finit par retrouver le chemin de la maison et s’effondre sur le sol. Le lendemain au réveil Jean-Gabriel n'est plus ivre, mais la famille ne l’a pas attendu pour profiter de la journée. Bonne Maman se rapproche des Morgeot tandis que Yann file le parfait amour avec sa nouvelle petite-amie. Jusqu’à ce que les amis de la jeune fille lui fassent des réflexions ouvertement racistes. Poussé à bout, Yann se bat avec eux.
Le soir, les nerfs mis à vifs par cette bagarre, Yann entre à nouveau en conflit ouvert avec son père et révèle à tous qu’il n’a pas l’argent nécessaire pour payer le séjour. La famille se réconcilie autour du concours de chant auquel participe Manon, la petite sœur, qui émeut frères, père et grand-mère en interprétant « Que la montagne est belle » de Jean Ferrat.
A nouveau soudée, la famille fait de la luge dans la bonne humeur, jusqu’à ce que Bonne Maman dévie de sa trajectoire et oblige un véhicule à braquer soudainement. Il va s’encastrer dans la voiture déjà mal en point que Jean-Gabriel a empruntée à son ami.
Le soir, les Morgeot se sont joints à la famille pour un dîner dans la joie. Les propriétaires du chalet ont accepté un échange avec la maison de Bonne Maman aux Antilles et ne réclament donc plus d’argent à Jean-Gabriel.
Toute la famille, accompagnée de monsieur Morgeot, assiste à la première étoile de Ludo. Leurs encouragements permettent à l’enfant de réussir le parcours. C’est alors que Susie arrive, leur faisant la surprise. Elle accepte de donner une nouvelle chance à Jean-Gabriel qui a réussi à reprendre sa place dans la famille. Il décide de remplir le formulaire pour postuler à La Poste.
On le retrouvera finalement chroniqueur télé auprès de la présentatrice Audrey Pulvar pour parler de ses pronostics sur les courses hippiques.
Lucien jean-Baptiste est né le 6 mai 1964 en Martinique, à Fort-de-France. Après des études dans le domaine de la publicité, il emménage à Paris et travaille dans l’événementiel pendant une dizaine d’années avant de changer de vie et de commencer des études de théâtre au Cours Florent. Il entame par la suite une carrière de doubleur et joue en parallèle dans plusieurs films au cinéma et à la télévision.
Il tourne en 2008 son premier film en tant que réalisateur : « La première étoile », dans lequel il tient le rôle principal, suivi d’un second long-métrage en 2012 : « 30° couleur ». Lucien Jean-Baptiste continue sa carrière d’acteur, plébiscité par les comédies, et réalise deux nouveaux films qui sortent en 2016 : « Dieu merci ! » et « Il a déjà tes yeux ».
« La première étoile » se divise en deux parties distinctes : la première se déroule à Créteil, tandis que la seconde prend place dans les montagnes enneigées de Haute-Savoie. La première partie du récit est l’occasion pour l’acteur et réalisateur Lucien Jean-Baptiste d’aborder la thématique du manque d’argent. Le film s’ancre dans le quotidien d’une famille de banlieue modeste en proie à la précarité. Jean-Gabriel, le père de famille, semble condamné à effectuer des petits boulots sans intérêt, tandis que sa femme Susie se démène pour ramener de l’argent à la maison, en enchaînant les emplois besogneux.
La famille manque de perspectives. Pour échapper à cet horizon bouché, Jean-Gabriel s’évade dans ses rêves d’argent facile et parie maladivement sur les courses de chevaux. Mais l’argent ne vient jamais. Ce rêve est une illusion, comme toutes les promesses qu’il fait à ses enfants et qu’il ne tient pas. Jean-Gabriel est en flottement, c’est un rêveur inoffensif qui ne parvient pas à s’ancrer significativement dans le tissu social.
« La première étoile » s’inscrit dans un contexte de crise économique (le film est tourné en 2008, au moment de l’explosion de la crise mondiale) et de menace du chômage. Mais Lucien Jean-Baptiste choisit de ne pas dépeindre cette misère quotidienne avec morosité, il aborde au contraire ces thèmes sociaux par le prisme de l’humour, adoptant un ton artistique enjoué et haut en couleurs. Le personnage de Jean-Gabriel, loser maladroit et attachant, doit trouver les ressources nécessaires pour emmener ses enfants au ski pour les vacances.
Le film parle, sans en avoir l’air, de la lutte des classes. À l’école, certains enfants peuvent partir en vacances, et d’autres non. Face à ce déterminisme social, Lucien Jean-Baptiste prône « l’école de la débrouille » : tous les moyens sont bons pour que les vacances se réalisent, du lavage de pare-brise, au partage des paires de ski. Une précarité qui donne aussi naissance à la solidarité. Jean-Gabriel emprunte une voiture à un ami, trouve une location peu onéreuse grâce au patron du PMU où il a l’habitude de parier, récupère des vêtements de ski en faisant une collecte dans son immeuble. La banlieue est aussi un lieu de partage où on se serre les coudes.
Mais malgré cet élan de solidarité, un préjugé de classe sociale demeure : les gens des quartiers ne vont pas au ski, et Jean-Gabriel se fait rire au nez plusieurs fois lorsqu’il annonce à son voisinage son intention de côtoyer les montagnes. Les vacances à la neige prennent alors une grande valeur symbolique : elles représentent une nouvelle ouverture, un horizon qui cesse d’être obstrué.
Car dans l’imaginaire collectif, le ski, c’est « pour les blancs ». En plaçant sa famille antillaise dans le cadre d’une station de ski, Lucien Jean-Baptiste ne fait pas que trouver un prétexte pour une suite de gags sur le choc des cultures, il opère également une migration des images. « Le film ne joue pas uniquement sur le contraste noir/blanc. Le plus fort pour moi, c'est ce parallèle entre cette famille d'antillais qui, de façon tout à fait normale, va à la neige et tous ces gens qui quittent leur pays pour se retrouver dans un autre milieu. Il n’était pas seulement question d’un groupe d’antillais qui découvre la neige mais d’une famille qui trouve sa place là où on ne l’attend pas » (Lucien Jean-Baptiste).
Il y a donc déplacement des images, volonté d’investir un territoire duquel on est socialement et culturellement éloigné, pour travailler sur la perception du spectateur, changer son regard. Le générique du film nous montre des images clichées des Antilles, celles dans lesquelles l’imaginaire collectif enferme parfois les Antillais vivant en France métropolitaine. Des Antilles à la Haute-Savoie, de la chanson antillaise qui ouvre le film à « Que la montagne est belle » de Jean Ferrat chantée par la petite Manon, Lucien Jean-Baptiste sort ses personnages du territoire socio-culturel qu’on leur a assigné et casse ces stéréotypes pour montrer qu’une famille d’origine antillaise est une famille française comme les autres. Cela sans pour autant renier la double-culture ; simplement, il fait coexister ces cultures, comme lorsque Bonne Maman chante une chanson créole sur le Général de Gaulle.
En Haute-Savoie, Jean-Gabriel et sa famille sont confrontés aux préjugés racistes et à la peur de l’autre – ce qui n’était pas le cas à Créteil où la forte mixité sociale fait du vivre-ensemble quelque chose de plus évident, plus naturel. Madame Morgeot, la propriétaire du chalet, représente cette peur de la différence. Elle n’a pas un mauvais fond mais est bloquée par ses à priori. Monsieur Morgeot, lui, considère cette famille antillaise d’un œil amusé et bienveillant, mais ne parvient pas à sortir le mot « négresse » au scrabble face à Bonne Maman, de crainte de provoquer un malaise. Soudain, il est bloqué par une peur lui aussi, il hésite, perd ses moyens, et sa femme se moque de lui et remet en cause son ouverture d’esprit. Le vivre-ensemble est aussi un apprentissage, et requiert de faire tomber les barrières faites de craintes et de préjugés.
Madame Morgeot et Bonne Maman ont en commun d’être des personnages aux traits de caractère grossis, flirtant avec la caricature. L’exercice de la caricature sert à provoquer le rire, mais il permet également de révéler des vérités sous-jacentes sur les préjugés. Le film a le sens de l’équité : il se moque autant des gens racistes que des Antillais. Lucien Jean-Baptiste pratique une moquerie affectueuse, bienveillante, qui tend à réunir les personnages après les avoir opposé. Le racisme est une idée de masse, il ne résiste pas au principe d’individuation. L’humanité d’une personne, qu’elle soit noire ou blanche, prévaut toujours sur les conceptions ethniques globalisantes.
Ainsi, le couple Morgeot laisse progressivement tomber les barrières en apprenant à connaître la famille de Jean-Gabriel, jusqu’à accepter un échange de maison avec le domicile de Bonne Maman aux Antilles : leurs préjugés se sont effacés, car il y a eu une véritable rencontre. De même, les piliers de bar de la station de ski qui tiennent des propos ouvertement racistes finissent par boire joyeusement avec Jean-Gabriel, clamant ensemble : « à la Haute-Savoie » avant que l’un d’eux dise à Jean-Gabriel, le plus sérieusement du monde : « et aux Antilles ». Les idées préconçues cèdent quand les gens se rencontrent et passent du temps ensemble.
Parfois, la rencontre n’a pas lieu et les gens restent campés sur leurs positions. C’est le cas lors de la scène du salon de coiffure, qui montre les tensions qui existent entre antillais et africains qui n’arrivent pas à dialoguer. Yann en fait également l’expérience avec les amis de sa copine, qui sont dans la provocation raciste primaire, ce qui aboutira à une bagarre : lorsque les gens ne se parlent pas, ne se comprennent pas, ils finissent toujours par se taper dessus.
Si Bonne Maman, personnage porteur de traditions dont la bonhomie et la chaleur n’ont d’égal que la sévérité, est un personnage qui fonctionne sur un principe de caricature (antillaise), c’est pour mieux mettre en perspective que les personnages qui l’entourent ne sont pas caricaturaux. En effet les enfants ne répondent pas aux clichés sur les Antilles dans leur manière d’être. Yann, Ludo et Manon représentent une génération née en France métropolitaine qui est plus éloignée de la culture des Antilles de leurs parents et grands-parents.
Ludo conquiert rapidement le territoire savoyard de part ses facilités naturelles pour skier, jusqu’à décrocher sa « première étoile », symbole d’une intégration réussie. Yann, l’aîné, est un adolescent qui s’est construit en opposition avec son père : à quinze ans il a déjà le sens des responsabilités.
Manon, elle, veut tout faire comme les autres, bronzer comme les femmes blanches qu’elle voit autour d’elle, avoir la meilleure tenue de ski, car cela signifiera qu’elle a le même statut social que ceux qui l’entourent. Quand l’enfant chante « Que la montagne est belle », le choix de cette chanson, pour le personnage, va de soi - c’est comme une évidence. Elle l’a apprise à l’école et n’a pas idée la portée symbolique de ce choix. « Que la montagne est belle » écrite par Jean Ferrat a pour thème l’exode rural qui touchait les paysans ardéchois dans les années 1950. Dans la bouche de Manon, les paroles de la chanson prennent une consonance universelle, reliant les destins de tous ceux qui ont dû un jour abandonner leur terre natale.
Au-delà des réflexions que propose le film sur les préjugés et le vivre-ensemble, « La première étoile » est avant tout un film sur la famille. La crise économique va de pair avec une crise familiale : il faut réunifier la famille pour reconstruire le pays. La famille devient métaphore de la nation, et celle de Jean-Gabriel, à l’image de la France, est mixte, métissée – schéma reproduit par Yann avec sa petite-amie parisienne.
Mais Jean-Gabriel, qui n’a pas eu de père, doit apprendre à en être un. Le film est l’histoire d'un homme qui doit prendre ses responsabilités. Prendre sa place dans sa famille, c’est s’ancrer dans la société : à la fin, Jean-Gabriel finit par remplir le formulaire pour candidater à La Poste. Cette dimension familiale permet au film de tendre vers l’universel, de s’adresser à tous : la famille de Jean-Gabriel pourrait être n’importe quelle famille de France. Tout le monde peut s’identifier à un homme qui décide de reprendre son destin en main.
« La première étoile » est donc moins un film sur la différence, qu’un film sur ce qui nous rapproche, ce que nous avons en commun. Lucien Jean-Baptiste prône des valeurs humanistes pour souder une société plurielle. Les images doivent migrer : il faut qu’elles se déplacent pour créer une imagerie toujours plus positive du vivre-ensemble. « C’est quoi des souvenirs ? » demande Ludo à son père ». « C’est des images » répond Jean-Gabriel. Le cinéma, art de l’image et de l’imagerie, est donc cette machine à fabriquer des souvenirs, qui viendront nourrir notre mémoire collective. Chaque film est une pierre à l’édifice de cette mémoire qui participe à élaborer la société de demain.
– Quels personnages vous semblent relever de la caricature ? Quels personnages au contraire vous semblent y échapper ?
– Quels sont les préjugés racistes que relate le film ?
– Pourquoi peut-on dire que le film est une histoire universelle ? Comment peut-on lier à cette question la scène où Manon chante « Que la montagne est belle » ?
– Quelle est la vision de la famille dans le film ? Peut-on dire que la famille de Jean-Gabriel est une métaphore de la société française ?
– Que symbolise la première étoile ?
– Lucien Jean-Baptiste, réalisateur et acteur du film, est la voix française de Will Smith : il est le doubleur français officiel de tous les films de la star américaine.
– La scène du concours de chant auquel participe Manon dans le film a été inspirée par une anecdote de la vie du cinéaste, qui a réellement participé à un concours de chant dans sa jeunesse. Il s’est retrouvé à chanter « Ma France », de Jean Ferrat, en pleine station de ski.
– Dans la série des péripéties autobiographiques, la famille de Lucien Jean-Baptiste, la première fois qu’elle s’est rendue à la neige, s’est comme les personnages du film retrouvée en panne, coincée en pleine nuit sur une route enneigée avec une voiture empruntée à une cousine.