Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d’interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La pratique se révèle plus rude que la théorie. La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger plus expérimenté que lui. Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses peurs, celles de ses patients, des familles, des médecins et du personnel.
Son initiation commence.
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31 JUIN FILMS
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1. Immersion dans le monde de l'hôpital,
2. Réaliste,
3. Touchant.
Avec une précision documentaire, le réalisateur nous plonge dans le quotidien d’un hôpital public. Les conflits, les doutes, les choix difficiles, mais aussi l’entraide et la solidarité, jalonnent le parcours de Benjamin, le jeune interne. La crise financière du milieu hospitalier est abordée sous toutes ses facettes et la question du sort des médecins étrangers est au cœur des enjeux du film.
Nominations et sélections :
Festival de Cannes 2014 :
« Semaine de la critique »
César 2015 :
Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur acteur pour Vincent Lacoste, Meilleure actrice dans un second rôle pour Marianne Denicourt, Meilleur scénario original, Meilleur montage
Globe de cristal 2015 :
Meilleur film
Récompenses :
Festival du film francophone d’Angoulême 2014 : Valois d’or
César 2015 : meilleur acteur dans un second rôle pour Reda Kateb
C’est le premier jour d’internat pour Benjamin. Perdu au milieu de l’agitation de l’hôpital, sa confiance vacille rapidement. Son apprentissage commence sans attendre, car il doit effectuer une ponction lombaire sur un patient. Ne parvenant pas à faire correctement la manipulation, il est secouru par Abdel, un médecin algérien, plus âgé et expérimenté, rétrogradé au rang d’interne pour obtenir son équivalence de diplôme en France.
Abdel, qui loue une chambre dans l’hôpital, est déconnecté des préoccupations des autres internes qui, en-dehors des heures de service, ne pensent qu’à boire et faire la fête en s’adonnant à un humour graveleux. Abdel lui espère pouvoir travailler comme médecin en France afin de faire venir sa famille. Son sérieux et sa droiture déstabilisent Benjamin, qui, bien que son père soit le chef du service dans lequel il travaille, est en perte de repères.
Lorsque Jean-Michel Lemoine, un SDF très agité, est admis à l’hôpital, Benjamin, qui est de garde, doit s’occuper de son cas. L’homme souffre de douleurs abdominales et Benjamin lui prescrit des antalgiques. Il décide de vérifier l’activité du cœur avec une électrocardiographie (ECG), mais abandonne lorsqu’on lui dit que l’électrocardiographe est en panne. Le lendemain matin, il apprend le décès de Lemoine pendant la nuit. Convoqué par sa supérieure, le docteur Denormandy, il lui avoue ne pas avoir fait l’ECG. Elle lui enjoint de mentir et de dire qu’il l’a faite et que les résultats ne montraient pas d’anomalie.
Mais l’ex-femme de Lemoine vient trouver Benjamin à l’hôpital pour avoir des explications sur les circonstances de la mort de son ex-mari. Benjamin panique et la renvoie vers Abdel. Ce dernier se doute alors de quelque chose et les relations entre Abdel et Benjamin se détériorent. Et Benjamin ne peut pas compter sur son père qui ne s’occupe pas de lui.
Abdel entre en conflit avec le docteur Denormandy sur la question d’une patiente octogénaire atteinte d’un cancer, madame Richard. Face à la douleur ressentie par la patiente, Abdel préconise une pompe à morphine, mais le docteur Denormandy prescrit un traitement à la sonde pour remettre madame Richard sur pieds plus rapidement et libérer le lit pour un autre patient, tout en sachant que la vieille dame est condamnée quoiqu’il arrive. Abdel s’oppose à ce traitement qui fait souffrir madame Richard, et le Professeur Barois, chef de service et père de Benjamin, demande l’avis de son fils pour trancher la question. Hésitant, Benjamin se range du côté de sa supérieure, le docteur Denormandy, mais comprend qu’il a pris la mauvaise décision lorsqu’il se retrouve face à la réalité de la souffrance de sa patiente.
Miné par le poids de ces décisions, Benjamin n’arrive pas à profiter de la fête donnée par les internes, malgré les encouragements de son ami Stéphane, interne en service de réanimation. Le bruit de la fête empêche Abdel de dormir et Stéphane lui reproche avec insistance de ne pas savoir s’amuser. Benjamin prend la défense d’Abdel, et sur un coup de sang agresse Stéphane. On doit séparer les deux garçons.
Pendant une nuit de garde de Benjamin, madame Richard perd conscience. Malgré son souhait de ne pas être réanimée inscrit dans le dossier, l’équipe de réanimation dont fait partie Stéphane la ramène à la vie. Benjamin se met en colère contre cet acharnement thérapeutique et se dresse seul face à l’équipe de réanimation. Mais il est trop tard pour revenir en arrière. Il va alors chercher l’aide d’Abdel, qui, bien qu’il ne soit pas de garde, accepte de le suivre. La famille de madame Richard, prévenue par l’infirmière, arrive à l’hôpital. Abdel et Benjamin discutent avec eux de la possibilité de mettre fin à la vie de la patiente. La famille, qui refuse de voir souffrir davantage la vieille dame, accepte.
Suite à cette procédure qu’ils n’étaient pas autorisés à effectuer de leur propre chef, Benjamin et Abdel passent en conseil de discipline. Abdel prend alors la responsabilité de la mort de madame Richard. Benjamin, compte tenu de son jeune âge, s’en tire avec un avertissement, mais Abdel lui est sanctionné : une notification de faute sera inscrite sur son dossier. Cette sanction est pour Abdel une sentence. Il n’a maintenant plus aucune chance d’exercer comme médecin en France. Benjamin, désemparé, lui avoue ne pas avoir fait l’ECG pour Lemoine et se confond en excuses auprès d’Abdel.
Écœuré par cette sanction injuste, Benjamin se saoule et se rend chez l’ex-femme de Jean-Michel Lemoine pour lui avouer son erreur. Puis il débarque à l’hôpital pour exiger un rendez-vous avec le directeur afin de lever la sanction d’Abdel, hurlant dans les couloirs et renversant tout sur son passage. Poursuivi par la sécurité, Benjamin parvient à leur échapper mais se fait renverser par une voiture.
Le directeur de l’hôpital réunit alors tous les internes pour leur donner des nouvelles de Benjamin : il s’est réveillé et son état est stationnaire. Le Professeur Barois en profite pour les remercier pour leur soutien. Ils leur confirment également qu’une plainte a été dressée contre l’hôpital pour erreur médicale par l’ex-femme de Jean-Michel Lemoine, suite au manquement de Benjamin qui n’a pas fait d’ECG au patient. Révolté, le personnel médical s'en prend au directeur, affirmant que c'est parce qu'ils sont en sous-effectif et que le matériel est défectueux que ce genre d'erreur se produit. Pour les mêmes raisons, le personnel demande la suspension de la sanction d'Abdel et l’obtient
Benjamin se rétablit et apprend qu’Abdel va pouvoir continuer à travailler en France. Le film se termine alors que le jeune homme rejoint un nouveau service qui n’est plus sous la tutelle de son père. Il a gagné en confiance et en détermination.
« Je voulais m’attacher à faire la chronique du milieu hospitalier, montrer ce qu’on ne voit jamais lorsqu’on vient à l’hôpital et que l’on n’est pas du côté des soignants », Thomas Lilti.
Thomas Lilti est né le 30 mai 1976. Il suit des études de médecine pendant lesquelles il réalise trois courts métrages. Il pratique comme médecin et poursuit en parallèle une carrière de scénariste. En 2008, « Les yeux bandés », son premier long métrage comme réalisateur, sort en salle. Il co-écrit par la suite les films « Télé gaucho » et « Mariage à Mendoza ». « Hippocrate » est son deuxième long métrage en tant que réalisateur.
Benjamin s’avance dans les couloirs délabrés du sous-sol de l’hôpital. La caméra l’accompagne d’un mouvement nerveux, qui traduit le vertige du personnage, perdu dans le labyrinthe de l’établissement. Cette scène dit déjà tout de l’intention du réalisateur Thomas Lilti : montrer les coulisses de l’hôpital, ses soubassements. Dans une approche presque documentaire, le film nous fait passer du côté des soignants, nous les suivons dans leur quotidien, avec une caméra presque toujours en mouvement, qui favorise les cadrages rapprochés, au plus près des personnages. Car il s’agit de filmer les hommes plus que le lieu, filmer leur agitation, leurs doutes, leurs prises de décision, avec une caméra majoritairement portée qui exprime l’urgence dans laquelle ils évoluent tous les jours.
Cette « chronique de la vie d’un hôpital public » se positionne donc en contrepoint des séries médicales américaines qui privilégient le spectaculaire et le sensationnalisme, à l’image de la série « Docteur House », citée directement dans le film, comme pour mieux souligner la différence entre la réalité que tente de retranscrire Thomas Lilti et le traitement de la fiction à l’américaine. Mais Thomas Lilti retient de l’efficacité des séries américains les longs mouvements de caméra en « travellings arrières » qui accompagnent les personnages lorsqu’ils déambulent dans les couloirs de l’hôpital, et l’utilisation de chansons « pop » pour faire monter l’émotion. Ainsi il ne cherche pas à rejeter en bloc le modèle américain, mais s’appuie sur lui pour nourrir sa propre mise en scène.
Bien que la photographie d’ « Hippocrate » soit froide, privilégiant une couleur bleutée, c’est bien la chaleur humaine, le rapport entre les individus, qui intéressent le réalisateur. Dans la froideur de l’hôpital, un duo va se créer, non sans mal : Benjamin le jeune interne fils du chef de service et Abdel, le médecin algérien expérimenté qui doit recommencer au bas de l’échelle pour obtenir son équivalence française. « Médecin, c’est pas un métier, c’est une malédiction », dit Abdel qui s’efforce d’être sérieux dans son travail et de privilégier l’aspect humain dans sa relation avec ses patients, parfois contre les réalités économiques de l’hôpital public.
Abandonné par son père avec qui la communication est coupée (cela se ressent lors de la scène où ils sont tous les deux en voiture et ne prononcent pas un mot), Benjamin est en recherche de repères, et donc de modèles. Il est tiraillé entre Abdel, le rabat-joie trop sérieux qui refuse de se plier aux jeux graveleux des plus jeunes internes, et Stéphane, un interne en réanimation du même âge que Benjamin, proclamé « roi » des internes, comme le montre la scène où Abdel mange au réfectoire pour la première fois et doit faire face à Stéphane, trônant au milieu des futurs médecins, qui le « condamne » à mimer une position sexuelle.
Car les jeunes internes sont très portés sur le sexe et dessinent des pénis partout dans les quartiers de l’internat. Dans la scène du réfectoire, Lilti les filme comme des bêtes assoiffés de sexe lorsqu’ils scandent « la levrette, la levrette ! ». Leur humour potache rentre en opposition immédiate avec le comportement « trop sérieux » d’Abdel. Le film montre des jeunes adultes qui doivent gérer de lourdes responsabilités dans leur travail, et qui s’échappent de leur quotidien en faisant la fête et à travers un comportement vulgaire qui les fait ressembler à des « adolescents attardés ».
Ce contraste entre les responsabilités portées au quotidien et la bêtise des internes lorsqu’ils s’amusent est très bien exprimé lors de la scène où Benjamin doit faire face à sa prise de position quant au traitement administré à madame Richard, la vieille dame qui a le cancer. Témoin de la douleur de la patiente, il ne peut pas s’amuser à la fête des internes, et le réalisateur fait s’enchaîner les deux scènes pour montrer à quel point elles semblent déconnectées. « C’est le métier qui rentre » dit Abdel à Benjamin : le jeune homme avance vers une prise de conscience.
Lorsqu’il défend Abdel contre Stéphane à la fête, c’est contre la bêtise de toute sa génération que se dresse Benjamin. Contre le règne parfois stupide de la fête, de l’alcool, et du sexe, jolis paradis artificiels qui biberonnent la jeunesse et dictent les lois du divertissement du sacro-saint samedi soir. C’est un moment de rupture : Benjamin sort de l’adolescence, abandonne les dessins de phallus et les bêtises de bizutage, pour suivre l’exemple d’Abdel. Il choisit la médecine humaniste, contre la vision de Stéphane pour qui la réanimation ne représente qu’une montée d’adrénaline, oubliant qu’il a affaire à des êtres humains. En suivant les traces d’Abdel, et en choisissant de ne pas réanimer madame Richard, Benjamin s’émancipe ainsi par la même occasion de son père qui a une vision plus froide et plus pragmatique de l’hôpital. Il trace sa propre voie de médecin.
Thomas Lilti voulait rendre hommage avec « Hippocrate » aux médecins étrangers qui l’ont aidé lors de ses études de médecine. Le film met en avant le parcours du combattant d’Abdel pour obtenir son équivalence, et ce qui l’attend s’il échoue : « si ça ne marche pas va falloir que je retourne en Algérie ». Abdel loue une petite chambre dans l’hôpital et vit dans la précarité. Malgré cela, malgré son expérience, malgré le fait qu’il est moins bien payé que les internes de première année, il conserve sa dignité et fait preuve d’une volonté sans faille. Il n’est pas le seul : le médecin d’origine africaine explique qu’il a fait 58 heures de garde d’affilée.
Le film montre également un hôpital public miné par les problèmes économiques. La gestion de l’hôpital a été confiée à un technocrate qui ignore tout des questions médicales, en charge de gérer le budget de l’hôpital et d’améliorer le rendement. Ainsi, le matériel est déficient, ce qui conduit Benjamin à ne pas faire d’électrocardiographie à son patient, qui décédera le lendemain. La réduction du personnel médical est aussi abordée : le réalisateur montre des infirmier(e)s et internes débordés, qui doivent se partager les gardes pendant les jours fériés et les fêtes de Noël. L’hôpital devient un lieu enfermant, qui épuise physiquement et psychologiquement (Benjamin s’effondrera en soignant un patient). Les échappées vers l’extérieur sont dans le film rares et brèves.
« Hippocrate » évoque aussi la question de la mort, à laquelle sont rapidement confrontés les jeunes internes. L’erreur médicale, l’accompagnement de fin de vie, l’acharnement thérapeutique, jalonnent le parcours initiatique de Benjamin, et le forcent à prendre position. Le film se positionne dans l’élan de son personnage, et, s’il ne renie pas les réalités économiques auxquelles sont confrontés les dirigeants aux différentes échelles, il choisit clairement une approche humaniste.
Cette approche s’exprime aussi par la manière dont le réalisateur nous immerge dans le fonctionnement de l’hôpital. Petit à petit, nous quittons le point de vue unique de Benjamin pour embrasser celui, plus large, d’un personnel hospitalier dans sa globalité. Benjamin restera le fil rouge du récit, mais le film s’ouvre progressivement à d’autres personnages : Abdel en premier lieu. Lorsque Benjamin n’ose pas confronter la veuve de son patient décédé, il la renvoie vers Abdel qui prend le dossier en main. A ce moment précis du film, nous sortons du point de vue de Benjamin et Abdel devient un relais entre le spectateur et la vie secrète de l’hôpital. Lors d’une garde de nuit avec les infirmiers en grève, nous suivons ainsi les petites mains de l’hôpital. On retourne dans les sous-sols pour suivre le trajet des poubelles, là où Benjamin n'avait fait que croiser le personnage en charge des déchets au début du film. La musique donne à cette scène une dimension poétique, émouvante, comme pour réhabiliter la noblesse de la tâche, et son importance.
Les déchets sont jetés dans l’incinérateur, et la fumée qui en sort est reliée, dans un mouvement de caméra, à la fumée de cigarette que grille Abdel pendant une pause. Cette manière de lier le sous-sol au toit vient signifier le lien qui unit toutes les personnes qui travaillent dans l’hôpital, peu importe leur tâche. Il s’agit d’un micro-système qui a son propre fonctionnement et où chaque membre est important.
Cet éclatement du point de vue, qui nous sort du récit de Benjamin pour mieux l’inscrire dans une vie de l’hôpital qui se dessine dans la multitude, se poursuit lorsque le jeune homme est renversé par une voiture. Il est alors littéralement évincé du cadre, sorti de l’histoire. La parole est ainsi donnée à tous les internes lors de la confrontation avec le directeur de l’hôpital. C'est la séquence de l'explosion : celle des points de vue, des revendications, des colères, face à la pression insoutenable de travailler dans des conditions qui ne permettent pas d'exercer correctement. Contre cette précarisation des conditions de travail, contre les traits négatifs sous lesquels nous a été présenté l’hôpital public, une solidarité se tisse. Stéphane et Abdel, les modèles contraires, sont unis pour une même cause. C’est cette solidarité qui sauve Abdel.
Benjamin est à la fin de retour dans les sous-sols. Sa démarche est cette fois assurée, il sait où il va. Au début du film, on lui donnait une blouse trop grande pour lui – il n’y avait plus sa taille. Métaphore d’une tâche dont l’ampleur était trop importante, qu’il n’avait pas les épaules pour porter. Cette fois, on lui remet une blouse parfaitement à sa taille. Car « Hippocrate » est un film d’apprentissage : celle des responsabilités, notamment face à la mort. Benjamin s’entraînait devant son miroir à s’assumer comme médecin, parce qu’il manquait de confiance. Cette confiance trouvée, il peut exercer dans un nouveau service, loin de la tutelle de son père. Mais il reste des « tâches propres » dans le dos de sa blouse : c’est qu’il y a encore beaucoup à apprendre, et beaucoup de choses à améliorer.
– Dans quelles conditions exercent les médecins étrangers qui font leur équivalence de diplôme en France ?
– Comment est filmé l’hôpital ? Pourquoi peut-on dire que l’hôpital public est « en crise » ?
– Quels sont les personnages que l’on suit dans le film ? Pouvez-vous repérez les différents points de vue ? Et les moments où ils basculent ?
– Quels sont les rapports d’Abdel avec les autres internes plus jeunes que lui ? Comment comprenez-vous le comportement des jeunes internes ?
– À quels moments le film oppose-t-il une approche humaniste avec une approche pragmatique/économique ?
– Pourquoi Benjamin se bat-il avec Stéphane lors de la fête ?
– Pourquoi peut-on dire que la taille de la blouse (au début et à la fin du film) est une métaphore ?
– Le réalisateur Thomas Lilti exerce comme médecin en parallèle de son activité de cinéaste. Il a donc pu s’inspirer de son propre parcours pour aller puiser la matière réaliste du film.
– L’hôpital dans lequel le film a été tourné (hôpital Raymond-Pointcarré de Garches) est celui où Thomas Lilti a longtemps exercé.
– De véritables infirmières font partie du casting, mélangées avec les acteurs.